Treck
C'est comme une très longue randonnée en montagne.
De tout en bas, on distingue à peine le sommet.
Pendant l'ascension, on ne voit ni le point de départ, là-bas tout en bas. On ne voit pas non plus le sommet. Juste cette forme, tout là-haut, perdue dans le bleu et les nuages, parfois la brume.
Et puis à force de marcher avec comme seul horizon le bout de ses chaussures, on arrive au sommet.
C'est alors le vertige qui envahit tout le corps et la tête. Les jambes se dérobent. Le coeur bat vite, trop vite. D'un seul coup, l'horizon se dévoile. Il se dévoile tellement que la peur s'installe. Plus l'habitude de voir autant. Plus l'habitude de tout cet espace.
Et se sentir vide. Si vide. Sans force. Juste pleurer.
Je n'avais pas pleurer depuis. Pas une seule larme ne daignait sortir.
Et depuis quelques jours maintenant, mes glandes lacrymales crient « fontaine ».
Je ne sais pas si j'entame la descente de la montagne ou si je profite du paysage en attendant de décider quelle autre ascension m'attend.
J'hésite entre les AD et mon anxyo naturel autrement nommé Alcool. En fait, je résiste aux deux.
J'aimerais garder la tête froide et sécher mes larmes. J'aimerais savoir pourquoi. J'aimerais ne pas descendre. J'aimerais ne pas être montée.
De tout en bas, on distingue à peine le sommet.
Pendant l'ascension, on ne voit ni le point de départ, là-bas tout en bas. On ne voit pas non plus le sommet. Juste cette forme, tout là-haut, perdue dans le bleu et les nuages, parfois la brume.
Et puis à force de marcher avec comme seul horizon le bout de ses chaussures, on arrive au sommet.
C'est alors le vertige qui envahit tout le corps et la tête. Les jambes se dérobent. Le coeur bat vite, trop vite. D'un seul coup, l'horizon se dévoile. Il se dévoile tellement que la peur s'installe. Plus l'habitude de voir autant. Plus l'habitude de tout cet espace.
Et se sentir vide. Si vide. Sans force. Juste pleurer.
Je n'avais pas pleurer depuis. Pas une seule larme ne daignait sortir.
Et depuis quelques jours maintenant, mes glandes lacrymales crient « fontaine ».
Je ne sais pas si j'entame la descente de la montagne ou si je profite du paysage en attendant de décider quelle autre ascension m'attend.
J'hésite entre les AD et mon anxyo naturel autrement nommé Alcool. En fait, je résiste aux deux.
J'aimerais garder la tête froide et sécher mes larmes. J'aimerais savoir pourquoi. J'aimerais ne pas descendre. J'aimerais ne pas être montée.